DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN" "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui: Les adieux à une amitié contrariée

Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui

vendredi, février 16, 2007

Les adieux à une amitié contrariée


Le parrain de Mohammed VI
www.liberte-algerie.com
Ce conflit d’intérêts franco-marocain a empoisonné la vision chiraquienne. Les accolades sur le perron de l’Élysée n’y feront rien. Les représentants français à l’ONU, de Jean-François Dobelle à Jean-Marc de la Sablière, la garde diplomatique rapprochée de Chirac à New York, a fait échouer toutes les options acceptables sur le Sahara occidental au profit du Maroc. Lobbying, marchandages au Conseil de sécurité, pressions inamicales et substitution aux diplomates marocains ont fait des “sherpas” de Chirac les porte-voix du Maroc et, par conséquent, les détracteurs des propositions algériennes aux Nations unies.Le président Bouteflika sait que Chirac ne peut concrétiser les promesses diplomatiques sur une neutralité pas évidente à tenir. Les diplomates algériens espérant, également, que leurs homologues français fassent la part des choses entre les amitiés subjectives du locataire de l’Élysée et les intérêts français au Maghreb. Mais sur ce dossier hautement sensible, la France de Chirac n’a pas évolué d’un iota. En guise de bouquet final, Chirac recevra le conseiller du roi du Maroc, Fouad El-Himma et le patron des services marocains pour un appui qui fera encore jaser à Alger. Chirac ne franchira pas les lignes rouges qu’il s’est imposées. Car Mohammed VI n’est plus un ami, mais pratiquement de la famille. Reste que ce ne sont pas les seules lignes imposées au président français.Celles de l’histoire coloniale et de la mémoire sont tout autant infranchissables. Sur ce dossier, Chirac fera preuve d’une prudence extrême qui démontre son infime marge de manœuvre. Il avait, certes, tapé sur la table pour réviser l’article 4 de la loi du 23 février, mais comme sur le dossier marocain, il se dégage de lui cette étrange sensation d’un homme d’État qui donne de la main droite et ignore ce que fait sa main gauche.

http://www.amin.org/look/amin/press.htm