DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN" "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui: Le gouvernement sahraoui appelle la France à “user de son influence auprès du Maroc”

Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui

lundi, février 05, 2007

Le gouvernement sahraoui appelle la France à “user de son influence auprès du Maroc”



Le gouvernement sahraoui appelle la France “à user de son influence” auprès du Maroc
Avec la proposition d’un plan d’autonomie, le Maroc vient de franchir “une étape très grave” dans le dossier sahraoui. C’est en ces termes que le ministre sahraoui des affaires étrangères M. Mohamed Salem Ould Salek a qualifié la dernière manœuvre du royaume chérifien. M. Ould Salek, a précisé, hier, lors d’une conférence de presse tenue à au siège de l’ambassade de la RASD à Alger que, le plan marocain d’autonomie au Sahara occidental était, non seulement, une démarche “unilatérale” mais demeurera “nul et non avenu”. Et de surcroît ne peut déboucher sur aucune solution politique tant que le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui restera occulté voir même écarté par le pouvoir marocain. Pour étayer ses propos, le ministre sahraoui des AE a fait référence à la position des Nations unies en affirmant que “ni l’Assemblée générale des Nations unies, ni son Conseil de sécurité, ni son secrétaire général n’ont demandé aux deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, de faire de nouvelles propositions”. Dans ce sens, seul le plan Baker fait base en la matière. “Le projet de l’occupant est mort-né et constitue une fuite en avant, car il viole la légalité internationale”. Pour le responsable sahraoui, ce n’est qu’une violation de la légalité internationale” et des résolutions des nations unies confortant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. “Que le Maroc ait l’intention de faire une proposition d’autonomie, de faire le maximum de publicité là-dessus et d’envoyer des délégations à l’étranger ne changera rien. Il ne fait que perdre du temps”, a-t-il assuré, réaffirmant la détermination du peuple sahraoui à lutter jusqu’à la pleine satisfaction de son droit à l’autodétermination”. M. Ould Salek a souligné également que cette « fuite en avant” adoptée par le Maroc confirme encore une fois que la question sahraouie constitue “l’outil par lequel le régime féodal marocain détourne l’attention de son opinion publique, à chaque fois qu’il est confronté à un problème interne” estimant au passage que le peuple sahraoui “paie les pots cassés” de la situation de crise interne au Maroc. Le diplomate sahraoui a lancé un appel au nouveau secrétaire général de l’Onu, M. Ban Ki-Moon, et au Conseil de sécurité pour faire “toute la pression nécessaire” sur le Maroc pour l’amener à honorer ses propres engagements, avant que la situation “ne se dégrade davantage dans la région”. A ce sujet le ministre des AE Sahraoui a insisté sur cet appel afin a-t-il dit d’“éviter à la région plus de tension et pour éloigner la menace de la guerre”. “Nous faisons tout pour éviter la guerre, mais tout le monde doit savoir que personne ne pourra empêcher les Sahraouis de réclamer leurs droits”, a-t-il martelé. Il a averti que “la reprise des armes est une revendication nationale très forte, à la fois dans les territoires occupés et dans les camps de réfugiés”. A une question sur les dernières déclarations du SG de l’Onu lors du 8e sommet de l’UA, M. Ould Salek et tout en annonçant une rencontre prochaine entre le président M. Mohamed Abdelaziz, et le SG de l’Onu, il a indiqué que M. Ban Ki-Moon “sait très bien que le Maroc jouit au Conseil de sécurité d’une complicité claire de la France, qui a fait perdre la chance de la paix à la région du Maghreb, au détriment surtout des peuples marocain et sahraoui”. Il a en outre estimé que la prochaine élection présidentielle en France, “est primordiale”, car “le rôle, l’influence et les intérêts de la France au Maghreb sont très importants”. Le ministre de la RASD a déploré que “la France de Jacques Chirac se soit alignée complètement sur l’agresseur marocain”, exprimant son souhait que le nouveau président français “comprenne que la stabilité au Maghreb passe par l’exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination et que le France se doit d’y contribuer”.