DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN" "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui: Des généraux de l’armée royale impliqués.Le Maroc, nouvelle filière du trafic de cocaïne

Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui

mardi, février 13, 2007

Des généraux de l’armée royale impliqués.Le Maroc, nouvelle filière du trafic de cocaïne



Des généraux de l’armée royale impliqués.
Le Maroc, nouvelle filière du trafic de cocaïne
Par : Djilali BenyoubLes soupçons d’Interpol sur l’existence d’une filière marocaine de la cocaïne sesont avérés fondés. Au début du mois de février, suite à une alerte d’Interpol,la Police judiciaire a mis la main sur des membres d’un réseau local de traficde cocaïne d’origine colombienne.Deux généraux marocains sont impliqués dans le trafic basé dans les territoiresoccupés du Sahara occidental, selon le journal espagnol La Razon.Selon l’information d’Interpol qui a alerté les autorités marocaines, la drogueest débarquée soit sur les côtes sahraouies ou directement transvasée desbateaux de marchandise vers les bateaux de pêche. Les perquisitions menées surordre du roi ont permis à la police de trouver la drogue dans un conteneurappartenant à une société dont le propriétaire est un général de l’armée royalequi est aussi actionnaire dans plusieurs entreprises de pêche. Ce qui explique,peut-être, la réaction passive des autorités qui gèrent cette région enconstante tension. La police a confisqué en tout 112 conteneurs et recherched’autres convois de cocaïne en provenance de Colombie cachés quelque part dansla région de Dakhla-Villa Cisneros ou sur les bateaux de pêche.Le principal suspect est une société qui possède une trentaine de bateauxcongélateurs appartenant au général Bennani, inspecteur général des FAR, HousniBenslimane responsable de la gendarmerie royale et Abdelhak Kadiriex-responsable du service de renseignement et conseiller militaire proche duroi. Les conteneurs saisis appartiennent à Bennani. Cette filière est renduepossible grâce à la corruption des responsables et des officiers de l’armée etde la police ainsi que leur connexion avec les réseaux rodés du trafic decannabis.Secoué, le palais royal a été dans l’obligation de réagir vite, tout au moinspour sauver la face. Et de faire tomber quelques têtes. Parce que son aveniraussi est mis en jeu. Menace d’autant plus que le risque d’une alliance entreles trafiquants de drogue dirigés par les hauts responsables militaires et lesréseaux islamistes est plausible.Cette affaire a démontré enfin que le palais royal n’a aucune autorité sur lesterritoires sahraouis qu’il occupe depuis 1975 alors qu’il y déploie toute unearmée pour réprimer opposants et manifestants autochtones.