DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN" "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui: Quand le Maroc sera islamiste:deuxième salve

Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui

mardi, novembre 28, 2006

Quand le Maroc sera islamiste:deuxième salve


Bakchich a du rab d’extraits. Nouveaux morceaux choisis du libre de Catherine Graciet et Nicolas Beau, qui sort le 7 décembre, aux éditions La découverte.
Le Royaume enchanté marocain, ses coulisses, sa diplomatie, ses relations avec la France, le Maroc, les Etats-Unis. Il y a de tout au menu de ces bonnes feuilles de l’opus quand le Maroc sera islamiste.
Basri n’aimait pas la pub
« À l’image de Vivendi et Accor, Publicis a bénéficié également de conditions fort privilégiées dans ses relations avec le Maroc. Il faut entendre Driss Basri raconter sa première rencontre avec Maurice Lévy, le puissant patron du groupe de publicité, qui est né au Maroc. Au départ, c’est là encore André Azoulay, décidément infatigable, qui lui souffle la possibilité de faire appel aux services de la puissante société française. « Dans les années 1988-1989, j’étais ministre de l’Intérieur et de l’Information – chez nous, les deux fonctions sont confondues. Azoulay est venu me voir pour améliorer, disait-il, l’image du royaume. Personnellement, je ne crois pas à la pub, ce n’est pas ma culture. Préparez-moi un programme, voilà ce que je lui ai répondu. Le budget qu’il m’a présenté alors représentait les quatre cinquièmes de mon budget de l’information, j’ai répondu que j’allais en parler à Sa Majesté, ce qui fut fait. »
Et Driss Basri, qui n’a jamais porté dans son cœur le conseiller financier d’Hassan II, de poursuivre le récit de sa collaboration avec Publicis : « J’ai eu une première séance de travail avec Maurice Lévy, un homme au triple discours. Il critiquait le roi à Paris et ailleurs et il revenait voir Hassan II pour lui dire le contraire. Moi, je n’ai jamais critiqué mon roi ». Le plan de travail élaboré par Maurice Lévy est présenté à Hassan II alors qu’il séjournait dans son palais de Fès : « Ce monsieur, raconte Basri, revient avec sa campagne, changer l’image du Maroc, l’encens marocain, les fleurs à quatre pétales et je ne sais quoi… Tout ce qu’on peut imaginer ». Un premier contrat de 30 millions de dollars est alors signé avec Publicis.
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