DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN" "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui: Des kamikazes Marocains à Bagdad

Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui

jeudi, novembre 30, 2006

Des kamikazes Marocains à Bagdad

Décidément, le quartier de la mosquée Mezwak à Tétouan est un véritable atelier à fabriquer les kamikazes. Après avoir fourni les attentats du 11 mars à Madrid en bombes humaines, le même quartier approvisionne aujourd’hui la résistance irakienne en combattants volontaires. Enquête sur l’itinéraire des jeunes jihadistes nés à Mezwak et morts à Bagdad.
Tétouan, quartier de la mosquée Mezwak. Cet ancien bidonville respire la détresse sociale et la misère. Immeubles en durs, certes, mais défraîchis et construits dans la plus grande anarchie, rues bétonnées et boueuses où les détritus s’amoncèlent. Partout des enfants aux habits tachés courent, des femmes voilées se dépêchent de faire leurs maigres emplettes tandis que des hommes déambulent dans les rues à toute heure. Ici, le chômage bat des records et les 60 000 habitants de ce quartier survivent plus qu’ils ne vivent. «Laissez-nous tranquilles. On n’a rien à dire». Visiblement, la méfiance est de mise. Il faut dire qu’un drame s’est produit il y a quelques semaines. Sept jeunes ont décidé de partir en Irak commettre des attentats-suicides. A ce jour, seuls trois d’entre eux ont été formellement identifiés : Moncef Ben Masaoud, 21 ans, Abdelmonâim Amekchar El Amrani, 22 ans et Yonès Achebbak, 25 ans. L’enquête en cours semble indiquer que les deux premiers ont perpétré, en octobre dernier, deux attentats kamikazes à Baâquouba, au nord de Bagdad. Le sort de Yonès demeure, lui, inconnu. Ce n’est pas la première fois que des jeunes issus de ce quartier de Tétouan sont impliqués dans une affaire de terrorisme international. Le 3 avril 2004, cinq jeunes originaires de cet ex-bidonville, suspectés d’avoir participé aux attentats de Madrid du 11 mars, se suicident à l’explosif dans un appartement de Leganes, une banlieue de la capitale espagnole. A peu de choses près, ils présentent le même profil que Moncef, Abdelmonâim et Yonès : de purs produits d’un ghetto social, économique et culturel, isolé du reste de la société. Le quartier de la mosquée Mezwak est-il l’un de ces nombreux ateliers, véritable honte du Maroc, où l’on fabrique des kamikazes ? L’itinéraire de ces trois jeunes semble malheureusement le confirmer.
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