DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN" "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui: Mohammed VI, le retour du roi ?

Indépendance et Paix pour Le peuple Sahraoui

jeudi, septembre 28, 2006

Mohammed VI, le retour du roi ?


En torpillant les sécuritaires qui auraient pu succéder au général Hosni Benslimane, Mohammed VI assoit un peu plus son autorité.Au royaume de la monarchie alouite et du Makhzen, on aime les symboles. À la mi-septembre, l’agence officielle de presse MAP publie une dépêche annonçant que Fouad Ali el Himma, indéfectible n°1 de sa majesté, reçoit le directeur général de la police et de la garde civile espagnoles. Et accessoirement qu’il a tenu une réunion de travail à laquelle a assisté le patron de la gendarmerie, le général Hosni Benslimane. Homme le plus puissant du royaume lorsque le jeune M6 monte sur le trône en 1999, le voici relégué à jouer les seconds rôles !Et encore, il peut s’estimer heureux : ses congénères sécuritaires qui se voyaient déjà à la place du calife Benslimane ont tout simplement été balayés tels des moucherons.Premier à tomber : le général Belbachir, le chef du renseignement militaire. Un obscur complot terroriste d’un tout aussi obscur groupe islamiste composé d’une poignée de militaires fera l’affaire.Deuxième victime : le général Laânigri, ex-chef de la DST et patron de la Sûreté Nationale. Là encore on fait preuve de créativité : arrestation d’un gros bonnet de la drogue notoirement connu qui entraîne dans sa chute le chargé de la sécurité des palais royaux qui est lui-même un homme de Laânigri. Résultat : Laânigri muté au poste de garde-chiourme des forces auxiliaires. Tant pis pour lui ! En 2003, il n’avait qu’à “prédire” les attentats de Casablanca et ne pas mener la lutte anti-terroriste sur des chemins hasardeux.Comme à chaque fois que cela est possible, on se dépêche aussi de parachuter un civil au poste vacant. C’est exactement ce qui était arrivé en 2005 lorsque M6 a nommé le séduisant Yassine Mansouri à la tête du renseignement extérieur, habituellement dévolue aux gradés. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, les méthodes de neutralisation des militaires s’améliorent d’année en année. Tout le monde se souvient qu’en 2002, date du début de la reconquête du pouvoir par le Palais, on ne trouvait rien de mieux que de publier le communiqué farfelu d’un comité d’officiers libres appelant à se débarrasser des généraux pique-assiettes.